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REPRISE DES ACTIVITES

Fête patronale de l'Annonciation 
à La Brigue

Samedi 25 mars 2017

10h15 chapelle St Michel: départ de la procession
10h30 église St Martin: Messe de l'Annonciation
11h30 salle des fêtes: buffet convivial / annonce du calendrier 
 


IMPORTANT: Information sur le noviciat à la chapelle St Michel ce samedi 25 mars à partir de 9h45 pour tous ceux qui veulent rejoindre la confrérie en septembre prochain (ou qui veulent des informations concernant la procédure pour intégrer la confrérie en tant que pénitent).

 

Nice-Matin 05 septembre 2016


Photographies du 3 septembre 2016

Vous trouverez ci-dessous des liens vers les photos de cette belle journée du 3 septembre à La Brigue. Nous remercions vivement les photographes pour leur travail.

Vous pouvez télécharger librement ces photos mais toute utilisation en dehors du cadre privé est soumise à autorisation.

cliquez sur les liens ci-dessous pour avoir accès aux albums

REPETITION, PREPARATION, REPAS

ARRIVEE DES CONFRERIES & PROCESSION

OFFICE DE PRISES D'HABIT

PROCESSION VERS LA CHAPELLE ST MICHEL


Remerciements

La cérémonie du 3 septembre a été une très grande réussite, un moment d'émotion intense pour tout notre village. Les pénitents de La Brigue remercient chaleureusement toutes les personnes qui ont contribué à ce succès. Un grand merci à nos familles et à nos amis qui se sont investis pour préparer l'église, animer la célébration, photographier et filmer, pour imprimer les feuilles de chants, arranger les sacs, nettoyer les objets du culte, fabriquer et peindre les croix, encadrer la procession, faire visiter Notre-Dame des Fontaines... A ceux qui ont chanté, qui ont dirigé nos prières, sonné les cloches, accueilli les confréries, préparé et servi les repas. A tous les bénévoles de l'association, à la municipalité de La Brigue, à la chorale, aux paroissiens et aux habitants de notre village, aux confréries des pénitents blancs d'Isola, de Nice, de Pienne, de Saorge, de Tende, de Gorbio et de Sospel, aux pénitents noirs de Menton et de Tende, aux pénitents rouges de Tende et aux pénitents bleus de Nice, nous adressons notre reconnaissance fraternelle.



Prises d'habit 2016


retable du maître-autel et voûte de l'Annonciade


Dédicace de l'Assuntà


voûtes de l'Assuntà


Qu'est-ce qu'un livre d'offices



Le livre d’offices est un document essentiel à la vie d’une confrérie, il s’agit du recueil des prières, des hymnes et des psaumes que doivent réciter les confrères à certaines dates ou lors d’évènements particuliers comme l’élection du prieur, les processions, les prises d’habits... Le livre d’offices est un véritable rituel codifié à l’usage propre de la confrérie. Jusqu’au XIXème siècle chaque confrérie possède un ou deux volumes de ce type mais, par la suite, les évêques insistent pour que chaque confrère dispose de son propre livre. Cette exigence conduit à des éditions en grand nombre dans chaque province ecclésiastique ou même à l’impression de rituels propres à toutes les « compagnies de séculiers » dans certains diocèses importants, ce qui conduit à une uniformisation des rituels des confréries. A La Brigue on a retrouvé de nombreux livres d’offices conservés dans les sacristies qui datent tous du XIXème siècle. Ces livres se transmettaient entre confrères et on retrouve souvent les noms de leurs détenteurs successifs inscrits sur la page de garde. Certains de ces livres portent aussi des mentions manuscrites destinées à adapter certaines fêtes à la réalité religieuse locale (ex : prière pour l’office du jour de la St Martin, patron de la paroisse), ou pour prolonger les offices par des invocations aux saints patrons de chaque confrérie.

S. RICHARD

Qu'est-ce qu'une masse de procession?



La masse de procession appelée « piatta » en pays niçois est un bâton au sommet duquel se trouve l’emblème de la confrérie. A l’origine ce sont de simples bâtons qui servaient à frayer un chemin pour les pénitents lorsque le parcours de la procession était encombré de fidèles ou de badauds, et qui permettaient de faire observer l’ordre processionnel aux confrères. Progressivement on a surmonté les bâtons d’emblèmes plus ou moins ouvragés peints ou sculptés. Les masses de procession sont des objets qui revêtent une symbolique importante car ils personnifient le corps de la confrérie là où il se constitue. Dans la chapelle elles sont placées à l’entrée des stalles des pénitents, dans les processions elles sont en tête de cortège ce qui explique qu’elles soient toujours au nombre de deux car en extérieur les pénitents processionnent toujours en deux files parallèles. Autrefois les confrères chargés de porter ces masses étaient désignés par le conseil d’administration et ils portaient le titre de « massier », c’étaient eux qui étaient chargés de l’organisation et du bon déroulement des processions et des cortèges funéraires pour l’ensevelissement des membres de la confrérie. Les emblèmes des masses de l’Assuntà ont été retrouvés dans la sacristie de la chapelle, elles sont très abîmées mais encore lisibles. Une masse de l’Annonciade a été retrouvée entière et en très bon état dans la sacristie de la collégiale.


S. RICHARD

Qu'est-ce que la table des confrères?




Il s’agit de la liste des membres de la confrérie. Les membres sont désignés par leur nom et leur prénom. Etant donné le petit nombre de patronymes brigasques et les risques de confusions possibles, certains noms sont suivis d’un surnom ou de la mention du prénom du père, ou encore de la mention d’un village d’origine.
Quelques noms sont précédés d’une croix. Selon l’usage on sait que ces croix étaient inscrites au moment du décès des confrères par l’archiviste de la confrérie qui devait tenir la table à jour. Le petit nombre de croix indique que la table n’a pas été régulièrement mise à jour ou alors que la croix a eu un autre usage à La Brigue, comme la mention d’une charge d’officier par exemple.


S. RICHARD

Qu'est-ce que le sac?



Les pénitents se distinguaient des autres confréries par le port d’un vêtement spécifique qu’on appelle le « sac ». Selon les confréries le sac est désigné par différents noms courants : la cape, l’aube, la robe, la « cappa » à Nice ou encore le « camisu » dans le Haut-Pays… Le rôle premier du sac est de masquer les habits civils lors des cérémonies, établissant ainsi une égalité de fait de tous les confrères malgré les origines sociales diverses. Le sac est remis au pénitent lors d’une cérémonie solennelle qui marque l’entrée du postulant dans la confrérie. « revêtir l’homme nouveau qui a été créé selon Dieu dans la justice, la sainteté et la vérité ». Le sac est propriété de la confrérie qui, symboliquement, l’offre définitivement au confrère au moment de sa mort pour qu’il puisse être enseveli avec lui. La couleur du sac est fixée par les statuts, elle peut revêtir un caractère symbolique mais elle n’établit jamais l’appartenance à une « famille » confraternelle contrairement à l’usage des ordres religieux (ex : les pénitents « blancs » ne forment pas un « ordre » et n’ont pas de liens de filiation ou de hiérarchie entre eux qui seraient manifestés par la couleur du sac). Les confréries de La Brigue manifestent précisément cette autonomie des confréries malgré la couleur commune, en effet les deux confréries étaient des « blancs » mais étaient totalement indépendantes l’une de l’autre. Le sac est associé à une corde qui ceint la taille et, autrefois, il était doublé d’une cagoule qui cachait le visage lors des processions en symbole d’humilité des confrères.


Cette cérémonie est calquée sur le modèle des prises d’habits dans les ordres mendiants et révèle une dimension spirituelle du port de l’habit puisqu’au moment de la vêture le prieur invite le pénitent à « revêtir l’homme nouveau qui a été créé selon Dieu dans la justice, la sainteté et la vérité ». Le sac est propriété de la confrérie qui, symboliquement, l’offre définitivement au confrère au moment de sa mort pour qu’il puisse être enseveli avec lui. La couleur du sac est fixée par les statuts, elle peut revêtir un caractère symbolique mais elle n’établit jamais l’appartenance à une « famille » confraternelle contrairement à l’usage des ordres religieux (ex : les pénitents « blancs » ne forment pas un « ordre » et n’ont pas de liens de filiation ou de hiérarchie entre eux qui seraient manifestés par la couleur du sac). Les confréries de La Brigue manifestent précisément cette autonomie des confréries malgré la couleur commune, en effet les deux confréries étaient des « blancs » mais étaient totalement indépendantes l’une de l’autre. Le sac est associé à une corde qui ceint la taille et, autrefois, il était doublé d’une cagoule qui cachait le visage lors des processions en symbole d’humilité des confrères.

 S. RICHARD

Qu'est-ce que l'emblème?




Chaque confrérie de pénitents dispose de son propre emblème qui correspond généralement à la titulature de la confrérie (image ou symbole d’un saint par exemple) ou qui consiste en  une croix avec une forme et une couleur spécifiques. Sous l’Ancien Régime cet emblème se déclinait souvent sous forme de sceau ou d’armoiries qui pouvaient être complétées avec des éléments liés à l’histoire propre de chaque confrérie. A La Brigue les archives n’ont pas encore permis de retrouver le sceau des confréries, cependant les autels de chacune des deux chapelles portent les emblèmes des pénitents de l’Annonciade (croix blanche sur fond rouge), et de l’Assuntà (croix rouge et blanche et couronne dorée sur fond bleu) qui témoignent de l’usage d’une croix spécifique. Les confréries utilisaient aussi les images de l’Annonciation et de l’Assomption comme éléments identifiants : on retrouve l’image de l’Assomption au fronton de la façade de l’Assuntà et celle de l’Annonciation sur une très belle masse de procession conservée dans la sacristie de la collégiale (la seconde n’a pas été retrouvée).

S. RICHARD

Qu'est-ce qu'un officier?



On appelle « officiers » toutes les personnes qui ont une charge (un office) dans le conseil d’administration de la confrérie. Le premier des officiers est le prieur qui dirige le conseil d’administration. Le terme de « prieur » fait référence à sa fonction liturgique car c’est lui qui dirige la récitation de l’office des confrères. Autrefois la charge de prieur était réservée aux membres sachant lire et écrire, aspect essentiel pour pouvoir administrer la confrérie et diriger la prière des pénitents contenue dans les livres liturgiques. Dans les faits l’alphabétisation du prieur révélait souvent son appartenance à une classe sociale supérieure. Dans la sacristie de la chapelle de l’Assuntà une table spécifique mentionnait les officiers en exercice, cet élément fort bien conservé nous permet de savoir que le conseil d’administration se composait de douze membres en 1938, ce qui correspond aux conseils des confréries des plus grandes cités du Comté comme Nice ou Sospel.

S. RICHARD

Fondation




La date de fondation de la confrérie de l’Assuntà, 1395, est inscrite sur la table des confrères. Cette date est à mettre en rapport avec les tournées de prédication de saint Vincent Ferrier qui parcourait le Piémont et la Lombardie au début du XVe siècle. La rue qui se trouve entre la collégiale et la chapelle de l’Assuntà perpétue d’ailleurs la mémoire du passage du saint dominicain à La Brigue.

Cette date de 1395 fait de la confrérie brigasque une des plus anciennes du Comté de Nice. Les confréries de pénitents blancs les plus anciennes qui retiennent souvent la date de 1360 se réfèrent en fait à la création d’une confrérie génoise dont elles assument l’héritage, leur réelle date de fondation n’est pas connue. La confrérie de La Brigue est donc l’une des seules (avec les Blancs de Sospel) du comté de Nice qui dispose de sa propre date d’érection, ancrée dans un contexte particulier. 

A ce jour nous n’avons pas trouvé de date précise pour la fondation de la confrérie de l’Annonciade, mais les documents montrent qu’elle existe déjà à la fin du XVIIème siècle. Vraisemblablement issue d’une scission au sein de l’Assuntà (ce qui explique l’adoption du sac de couleur blanche identique à celui de l’Assuntà alors que la tradition est plutôt à la distinction de couleur lors de la fondation d’une nouvelle confrérie) il est probable que les confrères se référaient à la même date de fondation. Un document atteste que les deux confréries sont de nouveau réunies sous l’autorité d’un conseil d’administration commun avant 1945.

Decret autorisant la reprise d'activités


Caledrier du Noviciat

Prochaines rencontres pour la formation des futurs pénitents:

Samedi 23 juillet 2016
9h-12h
Collégiale
Manière de dire les offices / usages liturgiques des confréries


Vendredi 19 août 2016
17h-19h
Collégiale
Le rituel de prise d'habit / répétition de la cérémonie de vêture


Etat des projets...

Tous les membres de l'Association 
sont conviés à une rencontre conviviale le

Dimanche 7 août 2016

11h collégiale de La Brigue
messe des bergers

12h Maison du Patrimoine
Assemblée de l'association
Présentation de l'avancement des projets
Verre de l'amitié

Aide aux personnes seules


Le service sera actif à partir du mois d'octobre 2016

La confrérie des pénitents blancs de La Brigue intervient pour aider les habitants de La Brigue qui sont seuls, isolés ou âgés.

Si vous avez besoin d'aide
  • pour faire vos courses
  • pour vous déplacer à un rendez-vous
  • pour de menus travaux
  • pour des démarches administratives

contactez le Numéro ci-dessous

06 75 06 10 76

Nous vous enverrons un confrère ou une consœur pour intervenir dans les meilleurs délais

l'Assuntà


St Vincent Ferrier: fondateur de la confrérie


La tradition veut que la confrérie de l'Assuntà a été fondée par St Vincent Ferrier (1347-1419) à l'occasion d'une prédication dans le village de La Brigue en 1395.



Célèbre prédicateur de l’Ordre Dominicain, Vincent Ferrier est né à Valence en Espagne où il entre au couvent des frères prêcheurs à l’âge de 17 ans. A partir de 1390 il rejoint la cour pontificale en Avignon et commence ses tournées de prédication dans le sud de la France, le nord de l’Italie et les Alpes. Ses prédications étaient très populaires et attiraient des milliers d’auditeurs, il eut une influence considérable sur l’Eglise de son temps. Alors qu’il se trouve à Perpignan en 1416 dans le cadre des négociations pour la résolution du Grand Schisme, il fonde la célèbre confrérie du très précieux sang de Notre Seigneur (la Sanch). Il meurt en Bretagne où il prêche le carême en 1419.

L’influence des prédications de Vincent Ferrier dans la fondation de la confrérie des pénitents de l’Assuntà est vraisemblable même si la date de 1395 pour son passage à La Brigue paraît improbable puisque ce n’est que vers 1402 qu’il entame de façon certaine ses prédications en Piémont. Quele que soit la date précise, l'importance de La Brigue au Moyen Age a conduit le grand prédicateur vers ce bourg qui constituait un nœud routier et commercial de premier ordre entre Ligurie, Piémont et Provence. La mémoire de cette campagne de prédication reste vive à La Brigue et la rue qui longe la chapelle de l'Assuntà porte d'ailleurs le nom du dominicain...


Bref historique des confréries brigasques



HISTORIQUE

La Confrérie des Pénitents Blancs de La Brigue naît de la fusion des deux antiques confréries de pénitents blancs de cette ville. La Vénérable confrérie de l’Assunta (« Blancs d’en bas ») fondée à La Brigue en 1395 et la confrérie de l’Annonciade (« Blancs d’en haut ») née d’une scission au sein de la précédente confrérie au cours du XVII° siècle.

En tant qu’héritière des deux anciennes confréries, le titre complet de cette société de laïcs est :
« Vénérable Confrérie de l’Annonciation et de lAssomption de la Bienheureuse Vierge Marie »

Les Pénitents Blancs se distinguent des autres associations et confréries brigasques par le port du sac de toile blanche qui marque la stricte égalité entre les confrères et l’engagement religieux des membres.

Jusqu’au début du XX° siècle l’appartenance à l’une des confréries de la ville était partagée par toutes les familles brigasques. Le recrutement était alors exclusivement masculin et l’agrégation à l’un de ces groupes était essentiellement héréditaire.

Ces associations de piété et de solidarité ont multiplié les œuvres caritatives, ce qui leur a toujours conféré une respectabilité au sein de la communauté brigasque et la reconnaissance, maintes fois manifestée, de la part des autorités religieuses et civiles.

Très actives jusque dans les années 1940-50, les confréries se sont progressivement assoupies à la suite du Rattachement du village à la France et du relatif dépeuplement qu’il a connu au cours du XX° siècle. Aujourd’hui la fusion des deux confréries et leur basculement sous statut d’association conforme à la loi 1901 permet une redynamisation du groupe, et fournit les outils indispensables à la sauvegarde et à la mise en valeur de leur patrimoine, à la pérennisation de leur héritage culturel et spirituel.

Les pénitents blancs de La Brigue ont fondé et entretenu deux lieux de culte de style baroque dans le village : la chapelle de l’Assunta construite au XVII°s et entièrement décorée en 1725, la chapelle de l’Annonciade érigée en 1730.


l'Assuntà et la Collégiale

l'Assuntà et la Collégiale